Journal d’un parachutiste d’un jour

Le jour où je me suis imaginé sauter en parachute. C’était en découvrant Point Break pour la première fois. Ce soir-là, en voyant Utah et ses amis faire le saut de l’ange, je me suis juré qu’un jour, je devrais moi aussi faire cette chose invraisemblable qui consiste à sauter d’un avion. Et c’est exactement ce que j’ai fait le week-end dernier, avec un saut en parachute à Biarritz. Bien entendu, depuis lors, mes amis me tannent pour savoir comment c’était. Pourtant, c’est assez difficile à raconter. Et je comprends mieux à présent pourquoi il y a si peu de retours d’expérience sur cette activité sur internet. C’est assez indescriptible. Mais je vais quand même tenter d’en dire un mot. S’il y a une chose qui m’a marqué, c’est que lors d’un saut, on ne tombe pas vraiment. L’air est en effet un fluide, sur lequel les oiseaux. Durant un saut, on n’a donc à aucun moment le sentiment de chute. On est poussé par un vent vertical, ce qui donne plutôt l’impression d’être sur un coussin d’air. Attention, les sensations sont carrément grandioses. Mais elles sont assez différentes de celles que je croyais. Ce qui domine, en fait, ce n’est pas tant l’adrénaline (qu’on ressent plus avant de sauter) que le sentiment de liberté effarant qui nous prend aux tripes. Que ce soit dans la chute libre ou après l’ouverture du parachute, on se sent infiniment libre. Si vous voulez réaliser un saut en parachute, c’est quelque chose qu’il est préférable de savoir, saut en parachute car je peux vous dire que j’ai été assez surpris une fois là-haut ! Je vous mets en lien le prestataire par lequel je suis passé pour mon saut en parachute, pour ceux que ça intéresse.